Eh oui ça y est, j’ai VU Calixthe Beyala au Furet du Nord aujourd’hui vendredi 13 mars. Je suis arrivée à laboure, à la fin de la rencontre-débat, donc je ne peux rien retransmettre de ce qui a été dit sur son dernier roman Le roman de Pauline. J’ignore si c’est le jour qui ne lui a pas porté chance, mais y’a que 3 pèlerins qui ont fait dédicacer le livre, dont moi. Vive Lille ! La littérature africaine n’est décidément pas mise en avant. La dame aura sans aucun doute plus de succès demain au Salon du Livre de Paris qui vient d’ouvrir ses portes. Son dernier bouquin en tout cas fait beaucoup parler de lui dans le milieu littéraire depuis qu’il est sorti en février 2009, parce que comme d’habitude, la reine des lettres africaines a tapé fort. Ça parle d’une nénette métisse de 14 ans du 93, Pauline en effet, qui est en pleine rébellion, et puis bien sûr il va lui arriver plein de trucs de fou. Les héroïnes de Beyala sont des sacrés personnages qu’on n’oublie pas, plus ou moins déjantées, et c’est ça le must. Ses sujets de prédilection sont l’identité noire, l’amour, la condition des femmes, l’immigration, la misère, tout ça abordé avec franchise et causticité. Calixthe Beyala, ah la laaa, ce serait trop long d’en parler. Et puis comme je le disais, j’ai commencé un mémoire (enfin je vais, plutôt) sur elle qui a pour sujet exact : « Figures de la marginalité féminine dans l’œuvre de C.B. ». L'étude va porter sur 3 de ses bouquins : Assèze l'Africaine (1994), Les honneurs perdus (1997) et Amours sauvages (1999). Si vous voulez savoir ce que ça va donner, rendez-vous en fin juin.
Toujours est-il qu’elle m’a accordé une conversation privée d’environ 10 minutes sur la Grand Place en sortant du Furet, et ça, j’étais obligée de vous le dire !