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  • : Candidette à Journalism-Land
  • : Blog pas très sérieux d'une Candidette (féminin de Candide) qui s'éclate à Journalism-land, cet univers impitoyable. Au programme: splendeurs et misères du métier, stages et premiers boulots, coups de coeur et coups de gueule, commérage et babillage sur les médias, tout ça avec une bonne dose d'optimisme et de jovialité.
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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 23:34

Ce voyage de rêve, je l’ai mérité. J’en ai chié grave sa mère. Excusez-moi d’être vulgaire, oui c’est comme ça, j’en ai pas l’air, douce et courtoise à première vue, mais désolée de vous décevoir, si vous ne le savez pas déjà, en fait je suis une meuf vulgaire, une vraie poissonnière, et j’ai même adhéré au groupe facebook « je suis vulgaire et va te faire enc**** connard », c’est pas pour rien ! Ce récit d’aventures journalistiques est sans conteste le plus long que j’ai jamais écrit sur ce blog, ça a l’air d’un roman, mais lisez, ça vous prendra quelques minutes et vous allez le dévorer tout cru...

 

 Tout commence un beau jour d’octobre 2010.  Je suis sur un quai à la gare de Bordeaux, j’attends mon TGV pour rentrer à Paris. Mon phone sonne. Raoul (faux nom rassurez-vous), le recruteur des auteurs du guide de voyages au sein duquel j’ai fait le dernier stage de ma carrière d’étudiante (que je ne citerai pas, mais en même temps vous n’aurez pas trop de difficultés à deviner…), me dit : - Bon, tu restes toujours sur le guide Andorre, mais un autre vient d’être recalé pour une parution plus tôt que prévu, et ça pourrait t’intéresser. C’est le guide Maldives. Est-ce que ca t’intéresse ?

Guedin !!!!! Les Maldives, ai-je bien entendu ?! Si ça m’intéresse ?! Et comment !!! Comment Raoul peut-il me poser une question pareille ?! Qui serait assez débile pour ne pas être intéressé par les Maldives ?! Depuis ce jour, j’ai vécu Maldives, j’ai rêvé Maldives, j’ai bouffé Maldives, j’ai même pleuré Maldives, croyant les perdre. Je les ai tellement désirées que j’étais prête à tout. Et pour preuve. Pour les Maldives, j’ai remué ciel et terre, je me suis embrouillée avec des collègues et des agents de voyage au téléphone, j’avais plus de vie sociale, je mangeais pas, je dormais pas, et je pétais totalement les plombs. Pour les Maldives, j’ai fait du harcemailing (néologisme lénaien désignant le harcèlement par mail) à m’en donner des crampes aux doigts, et j’ai haï plein de gens, moi qui suis pourtant la plupart du temps disposée à les apprécier. Ma meilleure potesse, avec qui on s’envoie 36000 sms à la journée pour se raconter notre quotidien de A à Z, recevait des messages désespérés en longueur de journée.

Mais enfin, voilà l’affaire. J’ai une envie folle de balancer les pratiques je-m’en-foutiste et capitalistes dont j’ai fait les frais, mais aucun intérêt pour moi à m’étendre sur le sujet ! Déjà, ne serait-ce que parce que je dois tout de même mon premier taf dans mon domaine à ce guide, que ça reste une expérience exceptionnelle qui déglingue, et que ça fera très joli sur mon CV. En outre, il n’y a rien d’étonnant à ce qu’une entreprise de nos jours se foute de la gueule de ses "employés de dernier étage". Enfin, si c’est pour que cela retombe sur ma gueule, moi qui vient juste d’entrer dans le monde du travail, non merci sans façon. Cela dit je ne suis pas une lèche-cul pour autant, et croyez-moi je le leur aurais volontiers botté, le cul. Lorsqu’on m’accusait injustement, je me défendais, ne serait-ce que pour mon honneur.

Donc pour revenir aux Maldives, je trépignais d’impatience et il s’est bien écoulé 15 jours entre le moment où j’ai su que je partais et le moment où on m’a dit que je pouvais prendre mon billet d’avion, ce que j’ai aussitôt fait, pour caler un séjour du 15 au 30 novembre. Or, octobre touchait déjà à sa fin. Ce que je ne savais pas, c’est que le plan était foireux d’avance. Vous savez, le genre de plan sur lequel vous vous précipitez, mais en fait, vous vous retrouvez tout seul dans une galère infernale et personne n’a pris la peine de vous prévenir ni de rien vous expliquer, parce qu’en fait, tout le monde s’en fout et chacun pour soi.

 

On m’a balancé l’édition précédente du guide, le contact d’une commerciale susceptible de pouvoir m’aider -  qu’on appellera Gertrude (tant qu’à faire si on attribue des faux prénoms, prenons-en des drôles !) - mais qui n’était pas obligée de le faire, m’a-t-on bien précisé, une liste misérable d’hôtels avec lesquels il y avait eu échanges commerciaux les années précédentes (pub mais aussi pub contre nuits d’hôtels), et avec ça j’avais 15 jours top chrono pour organiser ma mission de A à Z. Sauf que j’ignorais encore qu’elle était impossible. Je me suis lancée timidement et tranquillement derrière mon écran, posant quelques questions naïves à ma référente de rédaction, que l’on nommera Cunégonde (bah pourquoi pas), chargée de me suivre sur le guide Maldives. Pucelle du travail enjouée, comment pouvais-je imaginer à quel point j’allais galérer ma race ? J’ai compris le bordel quand arrivée vers le 8 novembre, je n’avais réussi à décrocher qu’une seule nuit d’hôtel aux Maldives contre une petite pub, sur les 14 nuits que j’étais sensée y passer. Super ! Gertrude qui m’avait gentiment assistée jusque-là mais sans succès, s’était barrée en mission au Liban, son chef Robert (pourquoi pas) qu’on m’a recommandé n’avait pas une minute pour moi. D’autre part, je me suis rendue compte que Cunégonde ne m’aiderait pas plus car ça ne faisait tout simplement pas partie de son taf ; en fait un référent de rédaction te forme en 5 minutes, et valide ta rédaction, mais c’est tout ce qu’il peut faire pour un auteur. Ensuite, tous les directeurs d’hôtels du monde entier étaient évidemment tous fourrés au salon de tourisme WTM à Londres comme par hasard, et les hôtels que je contactais me fichaient des vents monumentaux, ou me répondaient négativement. Ok. En fait Léna, tout le monde s’en tape, de ton guide pourri qui sert à rien. Les Maldives c’est une destination de luxe, constituée de minuscules îles-hôtels où finalement on ne fait rien d’autre que se dorer la pilule au bord de lagons turquoise, propices aux formules tout compris vendues à gogo sur le net, et personne n’aurait idée, même pas toi, de consulter un guide de voyages pour y préparer un séjour là-bas. Non mais c’est vrai quoi ! En outre, les hôtels, tous de standing 4 ou 5 étoiles à 500 $ la nuit en moyenne (je n’exagère pas), n’en n’ont rien à foutre de ta pub à la noix de coco. En même temps, qu’est-ce que ça peut te foutre que tout le monde s’en foute ! Puisque les Maldives, bah c’est les Maldives, on te paie ton billet, tu vas vivre au paradis gratuitement pendant 15 jours, ton entourage entier t’envie, alors pour ces raisons, il faut te battre jusqu’à la mort mais alors jusqu’à la mort on est d’accord. Aussi, je me levais à 8h, passais parfois mes journées entières dessus, espérant, priant, fulminant et pestant devant mon PC. Tous les matins quand mon réveil sonnait, les premiers mots que je prononçais, avant même de m’étirer - et ça je ne l’ai réalisé qu’au bout de quelques temps - étaient « sa mère la teupu ». C’est d’ailleurs devenu notre mot d’ordre favori, à moi et un de mes colocs. C’est très vilain, surtout venant d’une féministe dans mon genre, mais j’y pouvais rien, ça sortait tout seul. J’ai pourtant essayé de le remplacer par « sa grand-mère la morue », mais non seulement ça sonne fade et faux, mais en plus ça ne défoule pas du tout. La mère à qui ? A personne, au moins j’insultais personne.

 

L’angoisse m’étreignait quand, la tête dans le cul, j’ouvrais ma boîte e-mail pro. Quelles réponses ou non réponses ce matin vont encore me donner envie de me tirer une balle ? Cette mission était limite entrain de devenir ma raison de vivre. J’ai appelé toutes les agences de voyage françaises possibles concernées par les Maldives en espérant obtenir de l’aide, pour m’entendre dire que, désolée ma cocotte mais on peut rien faire pour toi, et les hôtels aux Maldives n’ont pas besoin de ta pub, et tu peux rêver pour qu’ils te donnent une nuit gratuite (ça c’était du mytho en fait puisque j’ai presque tout eu gratuit lol) pour ton guide que tu peux te mettre au cul. Alors crève, va dormir sous un cocotier. Enfin non, c’est pas ce qu’on me disait bien sûr (encore heureux !), mais c’est comme ça que j’ai fini par l’interpréter. Je devais en somme effectuer le boulot d’une commerciale, alors que c’est pas de mon ressort, en anglais en plus (gnarf, pour bien me donner davantage de remords de n’avoir pas bien travaillé mon anglais dans le passé), le boulot d’une attachée de presse mais aussi surtout celui d’une emmerdeuse. Voilà, en fait les journalistes sont des emmerdeurs professionnels, bienvenue dans la réalité Léna, tu vas passer la moitié de ta vie à emmerder les gens. Comme si cela ne suffisait pas à ma peine, pour des raisons sur lesquelles je ne m’étendrai pas, je n’avais pas le droit de négocier des trucs avec tout établissement ayant un siège en France. Génial ! C’était ma toute première mission, j’étais juste formée à la base de données des guides, et Cunégonde s’étonnait que je me sente perdue.

Voyant que ça tournait à la loose absolue, j’ai proposé de reporter la mission. La veille de mon supposé départ, j’en étais toujours au point mort. Et alors que je chialais cette mission impossible, voici à peu près ce que le rédac en chef Roger (toujours un nom bidon) a enfin répondu à mon mail de désespoir : « oui bah t’as qu’à annuler le billet si tu peux, fallait réfléchir avant ». Ah bah voilà, bah voyons ! On me dit rien au sujet du fonctionnement de cette foutue boîte, on m’explique rien, on me fait prendre un billet d’avion, on me lâche dans la nature, je me démène comme une ouf, je me pisse dessus d’angoisse pendant 2 semaines, et on trouve rien de mieux à me dire ??!!!!!! Tchiiiiiiiiiiip ! Pour en rajouter une couche, Robert le commercial m’envoie un mail en me disant qu’il comprend mes problèmes, mais que ce serait bien que j’évite de réclamer des nuits d’hôtels gratuites tous azimuts aux Maldives car cela réduit les « courants d’affaires » des commerciaux. Ah oui ? Et mes courants d’affaires à moi, tu crois qu’ils sont pas réduits là ? Ouvrons nos chakras. Iiiiiiiiooooooonnnn…

 

Donc voilà le lendemain 15 novembre, jour prévu de mon départ, je reporte mon billet d’avion pour quelques centaines d’euros supplémentaires, et comme je suis bien obligée de fixer des dates, je pars sur 19 janvier-3 février, en tenant compte des dates de délai de rendu et de parution prévues (qui soit dit en passant ont finalement été à nouveau reculées depuis, et d’ailleurs on n’a même pas pris la peine de me le dire, alors que je VIS en fonction de ces dates, j’adore !). Cela dit une fois ce billet décalé, je me sens mieux. Déçue, épuisée, mais soulagée et bien plus détendue. Mes référentes de rédac me recalent sur la mission Andorre, que je devais au départ effectuer en premier, donc je continue mes démarches pour les 2 missions en même temps. Je bombarde les Maldives car je me jure que cette fois est la bonne. Tout se passe bien, je commence même à avoir des réponses positives, jusqu’au jour où (le 25 novembre précisément !) Cunégonde m’appelle et me dit, en gros : « bon ça va pas, t’as fait une bourde, t’es entrain de piquer un client du guide île Maurice, la commerciale Fernande (faux nom bien sûr) de la régie pub est furax !!! Arrête tout, t’as contacté trop de gens, ça craint pour le marché potentiel des commerciaux, ne contacte plus personne, transfère-moi tous tes mails, concentre-toi sur Andorre et oublie les Maldives pour le moment ». Quoi ?!!! Mais et moi alors, je suis pas furax qu’on me coupe en plein élan et qu’on me fout sans arrêt des bâtons dans les roues ? Elle est bonne celle-là. J’y peux rien si des hôtels ok pour négocier avec moi appartiennent au même groupe que d’autres hôtels à l’île Maurice ou à Petaouchnok, et si tout le monde me laisse nager dans ma merde depuis le début. Y’en a que pour les commerciaux, et les auteurs ils font quoi ?! Ils dorment à la rue pendant leur enquête et font la manche ??? Ah bah bravo ! Enervée, je demande que dans ce cas, on m’aide à boucler cette fichue mission. « Oui oui on va t’aider », qu’on me répond (que dalle oé !). Sans manquer d’ajouter que « si besoin, et bien on reporte encore ». Quoi ?!!!! J’ai bien entendu là ? Foutage de gueule !!! Tchiiiiip ! Pas question, surtout si c’est pour qu’on m’accuse encore après de m’y être mal prise. Ouvrons nos chakras. Aaaaaaauuuuuuummmmm…

Dégoûtée, je stoppe mes recherches aux Maldives, car désobéir serait risqué vu la situation. A côté, l’organisation pour Andorre, c’est du gâteau, ça glisse tout seul, les offices de tourisme réagissent au quart de tour et les hôtels m’ouvrent leurs portes sans discuter. 15 jours après, je débarque en Andorre, où j’oublie mes peines le temps d’une parenthèse montagneuse. J’oublie aussi avec les fêtes de fin d’année, et m’offre même quelques grasses matinées. sheraton-maldives-full-moon-resort-and-spa-facade

 

Mais les Maldives sont toujours dans ma tête et même dans mon cœur, et soudain je m’aperçois que l’année touche à sa fin, et que le départ approche. Je demande à reprendre les démarches, car comme je m’en doutais, personne n’a bougé le petit doigt pour moi pendant mon absence. Cunégonde m’autorise mais à condition que je le fasse sous la houlette des commerciaux. Hum mouais. Je suis à nouveau au taquet et en panique. Les commerciaux, qui ont forcément d’autres priorités que venir à mon secours, me répondent mollement et en plus maintenant, nouveau problème : janvier, c’est le début de la haute saison aux Maldives, les hôtels seront blindés et ne me feront pas de cadeau ! Je le savais, mais je n’ai pas le choix. J’ai du recaser mon voyage à cette période-là, point.

 

Bilan flippant : on est début janvier, je pars le 19, j’ai que 5 nuits d’hôtels sur 14, que j’ai obtenues en me saignant. Les autres vont pas tomber par la vertu du St-Esprit. Or, personne n’a besoin de ma pub, personne n’a le temps de m’aider, j’ai un budget d’enquête très serré qui ne peut pas me servir à m’offrir des hôtels, et je vais pas les payer avec mon cul non plus. Sans compter que les Maldiviens sont 2 de tension, ils sont au rythme insulaire quoi ! Ok. Ma vieille, vas-y finis-toi, et quand t’auras vraiment plus d’énergie, ce sera pas grave, t’auras oublié toute cette galère (qui finalement t’aura servi d’expérience), puisque tu seras entrain de savourer ta victoire sur la terrasse d’un superbe bungalow sur une île de rêve au soleil et tu diras…FUCK.

Alors j’ai pris le taureau par les cornes, j’ai changé de refrain. A mes supérieurs hiérarchiques, j’ai dit : « si cette fois je fais une boulette, c’est plus mon problème, si c’est chacun pour sa gueule, ok d’accord ! » Aux Maldiviens, j’ai dit : « la haute saison, c’est plus mon problème, je suis rédactrice et si vous voulez pas de ma pub, je vous en ferai quand même sans pub, je vous pondrai 1000 articles élogieux s’il faut (car les hôtels pourris n’existent pas aux Maldives), mais trouvez-moi des nuits d’hôtels, bordel ! ». La philosophie du « je veux, j’exige, et j’aurai », il n’y a que ça qui marche.

 

J’ai du faire mes petits deals dans mon coin, proposer des collaborations avec des webzines, - car dire qu’on écrit pour un guide de voyages n’est pas toujours suffisant, bon à savoir ! - faire chier les hôtels… Résultat :  la  semaine avant mon départ, tout s’est débloqué d’un coup. Les portes de prestigieux 5 étoiles s’ouvraient à moi, des attachées de presse françaises sorties d’on ne sait où m’appelaient de tous les côtés, Gertrude avait des réponses positives pour des nuits contre pub, et j’avais même le choix, alors que quelques jours avant, j’étais encore entrain de mendier comme une pauvresse. J’ai même pu faire mon caprice des dieux, genre annuler au dernier moment un hôtel 3 étoiles pas mal pour un hôtel 5 étoiles du tonnerre. Le monde à l’envers quoi.

 

Et le scoop des scoop, c’est que j’ai su, par le service de presse d’un grand groupe d’hôtels international qui en possède 3 aux Maldives, que fin novembre, Roger le rédac en chef les avait contactés pour caler quelques dates chez eux fin janvier. Ce qu’ils ont fait, sauf que c’est lui qui n’a pas donné suite. Mais pourquoi ?! Et pourquoi il m’a pas mise sur ce plan là ? J’étais sur le cul au téléphone. J’ai aujourd’hui la preuve par A+B qu’on m’a volontairement laissée ramer. Pourquoi ? Bonne question. Roger avait le pouvoir de m’aider et d’organiser mon séjour en 3 coups de téléphone. Il savait très bien que les Maldives étaient une destination pas commode et il avait des contacts ! Pour ma part, j’y aurai passé 1 mois en tout, je serai payée pour la rédaction, et non pour l’organisation du voyage, et en attendant j’ai un autre guide à finir avant fin février. Mais tout ça, on s’en fout royal. J’adooooore ! On m’aurait mise à l’épreuve ou bien ? Je n’en sais rien. Bienvenue dans le monde du travail, ma vieille. Ce que je sais, c’est que cette fois j’ai gagné le cocotier au sens propre du terme, et qu’il n’y a qu’en se débrouillant qu’on devient débrouillard, maintenant je suis rôdée.

 

A l’heure où je vous raconte tout ça, j’ai plus de jus, je me suis finie, mais j’ai casé tout mon séjour, l’angoisse fait place à la joie, et je suis sur le départ. J’ai voulu, je me suis battue, j’ai vaincu. Oui je sais, je suis une sale veinarde. Merci tout de même de m’avoir donné les Maldives, car moi ex petite stagiaire sans illusions fantasmant derrière son écran, je ne pouvais pas rêver plus beau cadeau de début de carrière. J’ai du cul certes, mais chers lecteurs, gardez quand même en tête la morale de l’affaire : finalement les MALDIVES, je les ai MÉRITÉES.

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commentaires

J
<br /> En relisant tes mésaventures (que je connaissais pourtant dans les grandes lignes), j'étais très vite arrivée à la même conclusion que toi : Tu les as méritées, tes Maldives ! :D<br /> Les tofs font baver... Je comprends mieux ton acharnement !! :D<br /> <br /> <br />
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