2010, je la sens bien. Enfin, je sais pas, mais je crois qu'elle va marquer un tournant dans ma petite vie côté pro. Dernière année de fac, et donc dernière ligne droite. J'ose espérer qu'elle me réserve des stages trépidants, plein de rencontres enrichissantes, et...et...un taf ! Ou du moins quelque chose qui y ressemble, un petit CDD, des piges, enfin un truc quoi, qui me mène quelque part.
Bon on peut dire que l'année commence sur une note positive. J'ai décroché un deuxième stage de trois mois ( premier officiel, car bon le précédent était plus un stage d'observation qu'autre chose ) au sein de la structure où je voulais l'effectuer.
Après m'avoir conquise comme lectrice, Africultures m'ouvre ses portes et c'est un honneur pour moi. Il s'agit d'une association fondée en 1997, qui à travers un site internet (www.africultures.com) et un magazine bimestriel gratuit, Afriscope (version en ligne : www.afriscope.fr), cherche à développer la connaissance et reconnaissance des cultures africaines. Faisant intervenir un réseau double composé de journalistes basés en France et en Afrique, Africultures se veut un lieu d'information, d'expression et d'échanges à travers la promotion d'événements, d'initiatives et oeuvres d'artistes et citoyens africains, ou afro-français. Elle publie également une revue trimestrielle assez pointue; vous pourrez avoir un aperçu du dernier numéro à cette page.
Afriscope, pour sa part, a été créé en 2007. La rédactrice en chef Ayoko Mensah en confie les débuts et les buts dans cette interview accordée à afrik.com. Le premier article que je vais réaliser paraîtra dans le numéro de mars-avril, spécialement consacré aux 50 ans des indépendances de l'Afrique francophone, anniversaire qui bien sûr suscite beaucoup de débat.
Je sens que je touche enfin du concret. Déçue, je l'avoue, par un master 2 qui ne répond pas réellement à mes attentes, car nouveau et donc défaillant, et absolument blasée par les cours en général, j'attendais la période de stages avec impatience, qui selon moi, et pas que selon moi, restent le meilleur tremplin de formation journalistique.
Qu'on soit d'accord, ne me parlez plus d'école de journalisme, j'ai testé une fois pas deux, c'était déjà décidé. Vous pouvez m'en parler, mais seulement si c'est pour me demander conseil. Le premier qui me tient la barbichette pour m'inciter à repasser les concours, il aura une tapette. Je le répète, je suis une vieille étudiante qui en a ras-le-bol de se lever à 6h pour aller écrire des sonnets, de passer des week-end sur des dossiers et des mémoires que personne ne lira, et rien que la perspective d'écouter des profs parler toute une journée me blase au plus haut point. La petite élève modèle des années collège, sage comme une image, révisant ses leçons avec assiduité, récoltant les félicitations à tous les trimestres, a fait place à une sorte de vieille cancre squattant le fond de la classe, trépignant de spleen et d'ennui, espérant pouvoir se divertir en cours plus que s'instruire, priant pour avoir au moins 10/20, rendant ses devoirs à laboure...enfin tout ça pour dire, la fac, les études, l'école, comme vous préférez, j'ai donné.
Il est temps d'aller au charbon. Je ne vais d'ailleurs pas tarder à chercher un autre stage pour la période avril-juin. Mot d'ordre : au taquet !