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  • : Candidette à Journalism-Land
  • : Blog pas très sérieux d'une Candidette (féminin de Candide) qui s'éclate à Journalism-land, cet univers impitoyable. Au programme: splendeurs et misères du métier, stages et premiers boulots, coups de coeur et coups de gueule, commérage et babillage sur les médias, tout ça avec une bonne dose d'optimisme et de jovialité.
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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 02:35

2010, je la sens bien. Enfin, je sais pas, mais je crois qu'elle va marquer un tournant dans ma petite vie côté pro. Dernière année de fac, et donc dernière ligne droite. J'ose espérer qu'elle me réserve des stages trépidants, plein de rencontres enrichissantes, et...et...un taf ! Ou du moins quelque chose qui y ressemble, un petit CDD, des piges, enfin un truc quoi, qui me mène quelque part.

Bon on peut dire que l'année commence sur une note positive. J'ai décroché un deuxième stage de trois mois ( premier officiel, car bon le précédent était plus un stage d'observation qu'autre chose ) au sein de la structure où je voulais l'effectuer.

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Après m'avoir conquise comme lectrice, Africultures m'ouvre ses portes et c'est un honneur pour moi. Il s'agit d'une association fondée en 1997, qui à travers un site internet (www.africultures.com) et un magazine bimestriel gratuit, Afriscope (version en ligne : www.afriscope.fr), cherche à développer la connaissance et reconnaissance des cultures africaines. Faisant intervenir un réseau double composé de journalistes basés en France et en Afrique, Africultures se veut un lieu d'information, d'expression et d'échanges à travers la promotion d'événements, d'initiatives et oeuvres d'artistes et citoyens africains, ou afro-français. Elle publie également une revue trimestrielle assez pointue; vous pourrez avoir un aperçu du dernier numéro à cette page


Afriscope, pour sa part, a été créé en 2007. La rédactrice en chef Ayoko Mensah en confie les débuts et les buts dans cette interview accordée à afrik.com. Le premier article que je vais réaliser paraîtra dans le numéro de mars-avril, spécialement consacré aux 50 ans des indépendances de l'Afrique francophone, anniversaire qui bien sûr suscite beaucoup de débat.


Je sens que je touche enfin du concret. Déçue, je l'avoue, par un master 2 qui ne répond pas réellement à mes attentes, car nouveau et donc défaillant, et absolument blasée par les cours en général, j'attendais la période de stages avec impatience, qui selon moi, et pas que selon moi, restent le meilleur tremplin de formation journalistique.


Qu'on soit d'accord, ne me parlez plus d'école de journalisme, j'ai testé une fois pas deux, c'était déjà décidé. Vous pouvez m'en parler, mais seulement si c'est pour me demander conseil. Le premier qui me tient la barbichette pour m'inciter à repasser les concours, il aura une tapette. Je le répète, je suis une vieille étudiante qui en a ras-le-bol de se lever à 6h pour aller écrire des sonnets, de passer des week-end sur des dossiers et des mémoires que personne ne lira, et rien que la perspective d'écouter des profs parler toute une journée me blase au plus haut point. La petite élève modèle des années collège, sage comme une image, révisant ses leçons avec assiduité, récoltant les félicitations à tous les trimestres, a fait place à une sorte de vieille cancre squattant le fond de la classe, trépignant de spleen et d'ennui, espérant pouvoir se divertir en cours plus que s'instruire, priant pour avoir au moins 10/20, rendant ses devoirs à laboure...enfin tout ça pour dire, la fac, les études, l'école, comme vous préférez, j'ai donné.

Il est temps d'aller au charbon. Je ne vais d'ailleurs pas tarder à chercher un autre stage pour la période avril-juin. Mot d'ordre : au taquet !

 

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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 23:12

Il y a la rentrée des classes, la rentrée littéraire, la rentrée des actifs, mais aussi...la rentrée des blogs ! Et moi, je suis à labourre. Oui excusez-moi d'avoir déserté et d'avoir oublié toutes les promesses sérieuses prononcées pour l'été. Non non je ne me suis pas suicidée suite aux échecs aux concours, ni décidée à tout lâcher pour aller vivre au fin fond du monde, ni quoique ce soit de bizarre. Je suis même soulagée de n'avoir plus qu'un an de fac à tirer. Alors en juillet quand tout s'est terminé, eh bien j'ai fait comme quelqu'un qui a passé 8 concours d'écoles de journalisme, qui les préparait depuis des mois, qui ne sortait plus, ne vivait plus, ne respirait qu'au nom de ces concours. J'ai sa-vou-ré mes vacances. Au point que ça a viré vers fin août à une léthargie des plus absolues.

Mais bon, après tout, qu'auriez-vous fait à ma place ? Eh oui, cet été, je n'ai pratiquement pas lu, pas écrit, pas ouvert un journal, pas regardé ni écouté les infos. Mon cerveau, je l'avoue, est passé en mode compote. Mon corps ce n'est pas mieux. Tout projet sportif a été abandonné. Pas de footing comme prévu. Au lieu de ça, bronzette au Maroc. Bon un peu de sport quand même, mais c'était pas prévu au départ : la montée de la dune du Pyla à Arcachon ! Effectuée dans la douleur et la plainte. Et comme après l'effort, le réconfort, quoi de mieux qu'une journée à Aqualand, où tu hurles et te marres sur les toboggans comme si t'avais 12 ans. Tiens et pour se détendre l'esprit le soir à la maison, farcissons-nous les saisons 4 et 5 de Desperate Housewives après avoir maté quelques vidéos débiles sur dailymotion. En VO sous-titrée tout de même, histoire de bosser son anglais, ou plus exactement son américain, avec un peu de retard c'est vrai mais bon hein on connaît le dicton...Parfois on me parlait de ce qui se passait dans le monde, je faisais semblant d'être au courant. « Ah oui la taxe carbone c'est vraiment un problème relou quoi ». Mais j'étais carrément larguée. Il faut comprendre, c'était quand même plus excitant de savoir quels stratagèmes vicieux Gaby et Carlos allaient mettre en place dans la saison 4 de DH pour pouvoir se remettre ensemble. 

Cela dit, les vacances s'achèvent. Il est temps de se secouer le prunier, de chercher une colocation sur Paris, ville aux mille et une splendeurs, mais aussi aux mille et une galères, trouver un stage pour le master Rédac que j'intègre, et le combat ne fait que commencer. Sachez une chose. J'ai peut-être raté les concours, mais ils m'ont fichu un sacré coup de pied au cul. Et je suis déterminée à faire de ma dernière année d'études une année mouvementée, riches en découvertes, en voyages, en expériences dans la mesure du possible, et pour cela puis-je être mieux servie qu'à Paris ? Chers amis, les temps changent, la Léna à 2 à l'heure, désordonnée et irresponsable, qui met 30 ans pour faire un truc, qui se lève dès qu'elle peut à des heures insensées, bientôt, sera remplacée par une femme d'affaires dynamique qui va à 100 à l'heure. Au rythme parisien quoi. Ne riez pas.

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